Pour mon père
Pour mon père
Or, j’ai bien souvent mal en pensant à mon père
Celui qui me vit naître au tout commencement
Je garde en souvenir l’amour pour talisman
Qu’il m’avait bien offert, sous le charme il opère.
Dans l’infini cosmos j’ai perdu tout repère
Quand la nuit me l’impose en ce grand firmament
Je n’ai que des regrets au fond de mon tourment
Et j’ai jeté l’éponge au tombeau son repaire.
Mais personne ne sait le courant de la foi,
Le silence ébruitant quelque peu mon émoi
Je me prends à trembler devant mon grand déboire.
Maintenant que le soir vient soumettre mon cœur
Au reflet du miroir défiant ma rancœur
Je ne suis que l’instant où s’émeut la mémoire.
Maria-Dolores
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