Je ne pensais pas, que ce serait si dur
Papa, d'être à tes côtés, comme un pilier
De balayer des morceaux de toi
Qui tombent pareils, à des grêlons trop froids
Je n'aurais pas cru, voir un jour, papa,
Couler tes larmes, sur ta peau, te sentir,
Si vulnérable que mes bras ont attirés
Ton corps contre le mien, comme quand j'étais petit
Je n'aurais jamais pensé, papa, qu'un jour
Tu m'aurais pris pour un étranger, moi ton fils!
Je n'aurais jamais cru, n'être assez fort
Pour ne pas m'effondrer devant toi, papa!
Je n'aurais jamais pensé ne plus savoir
Comment t'aimer dans cette noire démence
Tout ce que je sais, c'est que tu me manques
Et que malgré tous mes efforts, tu disparais.